Les maires des Grands Lacs et du Saint-Laurent dénoncent le retrait du Président Trump de l’Accord de Paris sur les changements climatique
L’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent (l’Alliance des villes), représentant 130 maires américains et canadiens et leurs communautés de plus de 17 millions d’habitants, dénonce fermement la décision du Président Trump de se retirer de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. La décision manque de vision, est mal avisée et n’est pas dans l’intérêt des États-Unis, du Canada ou du monde. Les changements climatiques représentant l’une des plus grande menaces à la planète, l’eau, les ressources naturelles et humaines, il est inacceptable que le deuxième principal émetteur de gaz à effet de serre au monde ne participe pas à cet effort mondial.
« L’Accord de Paris, une réussite diplomatique historique, exprime une volonté sans précédent de la communauté internationale de mettre la planète sur la voie d’un développement plus durable, » a souligné le maire de Montréal Denis Coderre, qui est un chef de file au sein d’autres organisations métropolitaines mondiales dans la lutte contre les changements climatiques. « Les villes ont joué un rôle probant dans le succès de la conférence de Paris, en affirmant la détermination des dirigeants municipaux et régionaux d’agir ensemble pour lutter contre les changements climatiques. La déclaration du Président des États-Unis de se retirer de l’Accord de Paris sème la consternation dans les grandes villes du monde. Toutefois, en dépit de ce revers, les villes ne comptent pas baisser les bras et entendent assumer pleinement leurs responsabilités. Les villes demeureront à l’avant-scène de la lutte aux changements climatiques et continueront d’assurer un leadership constant pour maintenir l’élan donné par l’Accord de Paris. »
« Avec un manque de leadership à Washington sur cet enjeu, les villes sont prêtes à agir avec les États, les provinces, les entreprises, les organisations et tous ceux désirant travailler sur le plus grand défi de notre avenir, » a ajouté Paul Dyster, maire de Niagara Falls (New York) et vice-président de l’Alliance des villes. « Nous mettons en œuvre plusieurs mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour s’adapter aux changements qui surviennent et pour devenir plus résilients aux changements qui s’en viennent. »
La secrétaire-trésorière de l’organisation, Sandra Cooper, mairesse de Collingwood (Ontario), ville riveraine de la Baie Georgienne, a mentionné, « Les dangers des changements climatiques sont clairs et déjà présents dans les rues de nos villes aujourd’hui et nous n’avons pas le luxe d’abandonner nos responsabilités. Nous avons la responsabilité d’agir et nous accroîtrons nos efforts. »
« Cette décision de l’administration Trump confirme le manque total de compréhension et de reconnaissance de l’ampleur du défi que les changements climatiques présentent, » a ajouté le directeur exécutif de l’Alliance des villes, David Ullrich, « le futur bien-être économique et la qualité de vie de notre région dépend de nos efforts collectifs à résoudre ce problème. »